Quand on ressent l’envie de changer de job, il y a une différence importante à faire entre le besoin de s’épanouir dans une nouvelle activité et le besoin de s’épanouir dans son métier actuel mais dans une autre entreprise ou dans un autre service.

Quoiqu’il en soit, il est important de « verrouiller » la cohérence de votre projet à tous les niveaux – personnalité, situation personnelle, compétences, besoin de formation, marché du travail, solutions alternatives – pour arriver à prendre la bonne décision.

Basé sur la population de personnes qui ont déjà réalisé un bilan de compétences, le besoin de changement se traduit par six types de projets professionnels :

–      Vous êtes démotivé parce que vous manquez de challenges  ou de perspectives d’évolution. En dehors des évolutions verticales, pensez aussi aux évolutions horizontales.

–      Dans certains cas, cette évolution est possible au sein de votre société actuelle, il suffit peut-être d’apprendre à vendre votre projet en interne. Sinon la recherche d’un poste dans une autre société est la solution.

–      Vous sentez un décalage entre votre épanouissement professionnel et votre métier. Vous avez alors besoin de comprendre davantage vos propres motivations et probablement de passer un peu de temps à mieux vous connaître. Un projet de formation est peut-être la clé pour changer de métier. Il est possible de trouver un moyen de financer une formation diplômante tout en continuant à percevoir votre salaire durant la formation (formation continue adaptée et dispensée sur 1 an, votre employeur ne peut pas refuser dès lors que le FONGECIF accepte le financement).

–      Votre diplôme ne correspond pas à votre expérience professionnelle mais vous avez besoin d’être plus compétitif sur le marché du travail. Dans ce cas, une VAE est vraisemblablement la meilleure alternative.

–      Vous avez des envies d’entreprendre, un projet de création d’entreprise est peut-être à l’ordre du jour.

–      Enfin, votre envie de changement correspond davantage à une frustration personnelle (changement de scoop de responsabilités, situation conflictuelle avec vos collègues ou votre chef). Apprendre à gérer cette frustration peut parfois être l’alternative la plus simple.

Par contre si vous êtes en « souffrance »  – trop de stress, objectifs inatteignables, compétences requises vous obligeant à être en permanence en zone d’effort – il est important d’en parler, de vous faire éventuellement accompagner et surtout de ne pas continuer à subir cet état destructeur.